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Les Petites Fugues d’Épinal : transmettre aux générations futures

Le 01 juillet 2021 par Cécile Jacquot
Georgia Motherland
© LPFE

Cette année, Les Petites Fugues d’Épinal vont prendre une nouvelle allure. La 4e saison sera exceptionnellement estivale, avec une programmation condensée sur 6 jours seulement. Avec des musicalités folkloriques, des sonates de grands compositeurs ou encore de la musique parisienne, le répertoire s’annonce éclectique pour le bonheur des passionnés.

Marie Perbost, Victoire de la Musique 2020, sera en concert à Épinal le 6 juillet prochain // Photosomme B. Tondellier

Les Amis de l’Orgue du Temple Protestant ressortent encore plus forts de cette crise sanitaire. Cette année, pas question d’annuler une seconde fois « Les Petites Fugues d’Épinal », bien au contraire ! Elles auront bien lieu cet été, mais dans une version condensée. 6 rendez-vous sont à retenir pour cette édition spéciale qui mêle de jeunes espoirs de la musique aux pointures internationales, tous privés de concert depuis un an. Cette 4e saison des Petites Fugues d’Épinal fera la part belle aux instruments à cordes, aux voix, aux claviers, et même aux bretelles ! Le festival classique va donc marquer les esprits, tant par son éclectisme musical que par ses pointures : la soprano Marie Perbost, primée aux « Victoires de la Musique 2020 », sera présente le 6 juillet pour interpréter des chansons parisiennes, de la belle époque aux années folles, accompagnée de Joséphine Ambroselli au piano.

Transmettre l’amour de la musique

Yoann Turpin, compositeur de musiques de jeu-vidéo, se rendait dans des classes spinaliennes grâce aux Amis de l’Orgue du Temple Protestant // Yoann Turpin (officiel)

« Je suis née en 1949, et maintenant, je me dis que je suis arrivée à un âge où il faut absolument que je transmette », estime Marie-Hélène Alévèque, présidente de l’association Les Amis de l’Orgue du Temple Protestant. Partager la musique d’avant est le challenge de cette femme, qui souhaite faire connaître de grands compositeurs classiques comme Bach ou Mozart aux plus jeunes. Seulement, « c’est compliqué d’attirer ce genre de public à nos concerts, il y a des préjugés, mais beaucoup ressortent agréablement surpris des représentations » explique-t-elle. C’est pourquoi, l’association spinalienne a décidé de nouer des liens avec des écoles, des collèges ou des lycées pour faire venir la musique classique jusqu’aux élèves. Yoann Turpin, compositeur de musiques de jeu-vidéo, s’était d’ailleurs rendu dans un établissement pour une master class. Une opération qui avait autant plu aux élèves qu’aux intervenants, puisque deux mondes, qui semblent opposés, se rencontrent.

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