Le skieur Maxime Laheurte veut le top 10 mondial
Unique représentant vosgien en équipe de France, Maxime Laheurte se veut optimiste pour l’avenir.
Maxime Laheurte, vous faites partie de l’équipe de France de combiné nordique depuis 2005. Cette nouvelle saison semble avoir débuté parfaitement. Comment analysez-vous vos premiers résultats ?Pour l’instant, après quelques week-ends de coupe du monde, je suis relativement satisfait. J’ai réussi à accrocher une place dans le top 20 dans la plupart des courses auxquelles j’ai participé. Ce n’est pas un début de saison de rêve car je sais que j’ai les capacités de mieux faire mais c’est encourageant pour la suite.
Quelles sont vos ambitions pour cette saison ?
Chaque année, mon ambition est d’être dans le top 20 au classement général de la coupe du monde. Je suis en constante progression depuis 2010 (61e en 2010, 26e en 2011 et 22e en 2012, ndlr). Seulement, je sais que je peux aller plus loin. Je veux rentrer plus régulièrement dans le top 10 mondial. Mais l’objectif principal de la saison est de faire un résultat aux championnats du monde de Val di Fiemme (Italie), du 22 février au 2 mars.
Justement, pensez-vous être capable de ramener une médaille en individuel et/ou en équipe ?
Sur une course, tout peut arriver. Je ne figure pas parmi les favoris, mais je me sais capable de me rapprocher du podium. Pour l’épreuve par équipe, c’est autre chose. Nous y allons clairement pour ramener une médaille. Dans notre préparation, nous avons prévu d’avoir notre pic de forme pendant les championnats du monde ; donc à nous de tout donner pour revenir avec quelque chose.
A 27 ans, vous avez atteint le maximum de votre potentiel ?
Pas du tout, ma marge de progression est encore énorme. Sinon je n’annoncerais pas être capable de figurer régulièrement dans le top 10. Mon bon début de saison le prouve, même si c’est encore en-deçà de mes objectifs.
Quels sont les points techniques que vous devez encore travailler pour réussir ?
A l’intersaison, mon travail de préparation était essentiellement tourné vers le fond car j’ai toujours été au-dessus en saut. Et le travail paye puisque j’ai beaucoup progressé. Malheureusement, aujourd’hui ce sont ces sauts qui me font perdre des points pendant les courses.
Vous avez donc régressé dans un domaine qui était votre principal atout ?
Je n’ai pas vraiment régressé. C’est une question de confiance. Après quelques déconvenues en début de saison, j’arrive crispé au dessus du tremplin. Il faut que j’évite de trop réfléchir et tout se remettra dans l’ordre. Nous y travaillons avec mon frère aîné, Jérôme, qui est mon entraîneur de saut en équipe de France.
Que peut-on vous souhaiter pour 2013 ?
De remonter au classement général de la coupe du monde, quelques podiums et pourquoi pas une médaille aux championnats du monde.
Revivez les sensations d’un saut à ski dans la peau de Maxime Laheurte !
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Le combiné nordique késako ?
Après un concours de saut sur tremplins de 90 ou 120 m, la distance acquise est transformée en temps qui déterminera l’ordre de départ de la course. Distante de 7,5 à 15 km, la course de ski de fond rend le verdict final de l’épreuve. Le premier à franchir la ligne d’arrivée est déclaré vainqueur.
