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Fraispertuis-City : Quand le Far-West s’invite dans le Grand Est !

Le 02 juillet 2021 par Jordane Rommevaux
Le Parc de Fraispertuis-City rouvre ses portes ce samedi 3 juillet.
© JR

Un pari fou devenu une réussite touristique en plein cœur des Vosges, Fraispertuis city se renouvelle depuis 55 ans pour proposer de l’évasion, de l’émotion et des sensations à ses visiteurs, malgré la pandémie qui a contraint les dirigeants à repousser les quelques investissements qui étaient programmés. Après une saison record en 2019 et une année 2020 très frustrante, la saison 2021 s’ouvre le 3 juillet prochain avec beaucoup d’envie. Retour sur cette success-story familiale, unique en France.

Qu’on y arrive depuis Épinal, depuis Nancy ou depuis l’Alsace via Saint-Dié-des-Vosges, Fraispertuis soigne le décor. Les sapins, les premiers contreforts et les premiers décors à l’ambiance Western font entrer les visiteurs dans cet univers particulier, qui enchante petits et grands depuis 55 ans.

À l’heure de la démesure et de la course au gigantisme et à la sensation extrême, pour la majeure partie des grands parcs d’attractions, le parc vosgien a su garder une taille humaine. Pas question ici d’attaquer la falaise et de déboiser à tout-va, pour gagner des hectares sur la nature. Fraispertuis propose 35 attractions dans un cadre verdoyant, entre manèges pour petits et grands et jeux d’eau.

C’est justement dans ce cadre naturel particulier et généreux que les parents des quatre gérants actuels, Michel et Simone Fleurent, ont décidé d’implanter leur café-restaurant, en 1966, avant l’ouverture des étangs de pêche à la truite. Rapidement, le succès aidant, ils eurent l’idée de lancer leur toute première attraction, le Train Far West, en 1971.

Grand fan de la bande dessinée Lucky Luke, Michel Fleurent aurait été largement inspiré par les roches rouges naturelles du lieu-dit, pour la thématique de l’attraction qui est devenue aujourd’hui le premier site touristique payant du département des Vosges. C’est en 1988 qu’ils passeront à la vitesse supérieure, avec le premier « grand huit », aux couleurs du TGV, comme un clin d’œil à l’arrivée du train à grande vitesse dans l’Est de la France.

« Tout doucement, à notre rythme, nous avons bâti ce parc, témoigne Sophie Jacquot, fille des fondateurs. Régulièrement, nous avons investi dans de nouveaux manèges, en restant à l’écoute de ce qui fait rêver les gens. Je pense que nous avons réussi à trouver un équilibre pour que tous les membres d’une famille y trouvent leur compte, même les plus petits et les ados ! ».

Entre évasion et sensations !

Lors de la dernière décennie, le parc a choisi d’orienter ses attractions vers les sensations fortes jusqu’à décrocher son premier record du monde en 2011, de la chute la plus inclinée avec Timber Drop. Un record qui n’aura tenu que quelques semaines puisqu’un coaster japonais l’a depuis surpassé, mais le parc vosgien détient toujours, le record d’Europe avec une inclinaison de 113.1°.

En 2017, avec le Golden Driller, le parc a voulu aller au-delà des attentes en proposant une de chute libre unique au monde, grâce à une nacelle permettant de faire la chute vertigineuse debout sur ses deux jambes. Il propose la deuxième tour la plus haute de France.

Après l’inauguration de l’île aux Pieuvres en 2019, ce sont trois nouveautés à destination des plus jeunes et des familles, qui ont été présentées l’an dernier. Les enfants découvrent les joies du dérapage, bien installés dans les colis du Post Office. Les plus petits naviguent fièrement à bord de leurs beaux galions sur Les P’tits moussaillons. Enfin, toute la famille peut prendre place sur les « vélos » volants des Corb’Hauts.

En 2019, le parc s’est classé à la 6e place des parcs français selon le classement de TripAdvisor. Plusieurs fois primé dans le top 10 des attractions à sensations en Europe, Fraispertuis City a battu, cette même année, son record de fréquentation avec 281 000 visiteurs.

« Un chiffre qui a forcément été freiné l’an dernier avec les restrictions dues à la Covid. Cette année, nous serons encore impactés puisque nous n’ouvrirons que du 3 juillet à fin septembre, mais j’espère que nous retrouverons un cycle normal dès l’année 2022 », soufflent Sophie Jacquot et son frère Patrice Fleurent, qui ont déjà plusieurs projets d’évolution et de créations d’attraction à sensations, dans un coin de leur tête, à l’horizon 2022 et 2023.

www.fraispertuis-city.fr

Pas de vente de billets sur place

Tarifs :

De 1m à 1,40 m : 21 €

Plus de 1,40 m : 25 €

Plus de 60 ans : 17,50€

Handicapé : 17,50€

Gratuit pour les moins d’1 m

Rencontre avec le directeur du parc Fraispertuis-City, Patrice Fleurent :

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