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Le design des années 50-70 dans la tendance

Le 21 février 2013 par Bruno Veillon

Prisé des amateurs dans les salons
d’antiquaires,
le mobilier et objets des années 50 – 70
ont la cote.
Au salon d’Epinal,
un spécialiste
de Thiéfosse
proposera des meubles Knoll,
Herman Miller, Colombo
et autres très
recherchés.

[size=2]Comme un parfum de vieux James Bond qui flotte autour des chaises tulipes et des velours orangés. Oui, les années 50-70 font leur grand come back ! Et dans les allées du salon des antiquaires, ils sont de plus nombreux à chiner meubles, luminaires et objets aux couleurs flashy ou aux finitions laquées.

On peut bien-sûr se fournir en copies et imitations, surtout que les magasins d’ameublement regorgent de style vintage très en vogue. Mais il y a aussi les puristes en quête de véritables meubles de ces époques, qu’il faut bien appeler des antiquités, bien qu’elles ne soient pas si anciennes que cela… Leur valeur marchande augmente sans cesse et un véritable marché s’est développé. Des meubles difficiles à chiner car ils restent peu de temps dans les étalages tellement ils sont prisés. 

Imités (jamais égalés !) ce sont les originaux que pistent les puristes, souvent dans leur [size=2]” jus ” : ” Quand on trouve un meuble, on le nettoie, mais on ne le dénature pas, on ne change pas le tissu, le client aime bien retrouver l’intégralité du meuble. Une certaine usure est même tolérée, certains la recherchent, par exemple pour des fauteuils clubs au cuir éliminé. D’autres préfèrent les meubles dans un état nickel “, expliquent Antoinette Laheurte et son mari Dominique dans la boutique brocanteur antiquité à Thiéfosse, spécialisée dans les années 50-70. 

Quand les prix s’envolent

Quelques figures de proue jalonnent le parcours de l’aventurier en quête d’émotions rétro. Maître intemporel, Le Corbusier est connu pour son oeuvre d’architecte mais aussi comme designer de meubles. Dans la ligne de mire des spécialistes son travail avec Charlotte Perriand et Jean Prouvé. Dans le temple des fifties aux seventies, on trouve également d’autres grands noms du genre. Charles Eames et ses fauteuils détente en fibres de verre ou contreplaqué se sont écoulés à plus de six millions d’exemplaires dans le monde. Ses fauteuils modèle Dax, édition Herman Miller, se vendent aujourd’hui entre 400 et 1000 euros selon l’état de conservation. 

Autres objets cultes, les meubles Knoll, références majeures dans le design scandinave et industriel, aux lignes élégantes, épurées et indémodables. Raymond Loewy est aussi couru avec de nombreux meubles dont une commode dessinée pour Prisunic dans les années 60. Avec ses tiroirs chromés, ce meuble ne devait pas durer dans le temps. Aujourd’hui, il se vend entre 1000 et 3000 euros l’unité ! On cite aussi Pierre Paulin et ses fauteuils aux couleurs acidulées et aux formes arrondies. 

Pour diminuer les frais, pensez à faire les greniers des parents et grands-parents… ” Beaucoup de ce que nous vendons a été trouvé dans des maisons lorraines et alsaciennes. ” 

Côté luminaire, ce sont les conceptions de Pierre Guariche ou Serge Mouille qui s’arrachent. Un lustre à trois bras avoisine ainsi les 40 000 euros. ” Les objets sont rares et donc chers “, continue la spécialiste. On atteint là des sommes très élevées, mais il est évidemment possible de se faire plaisir à moindre frais. ” On trouve des chaises des années 50 en bon état qui valent de 30 à 50 euros “, promettent les spécialistes.  

Les objets de décoration, comme les céramiques, les bibelots, complètent la décoration et apportent la touche indispensable. Les maîtres s’appellent Roger Capron, Georges Jouve… Les prix s’envolent tout autant et atteignent parfois 40 000 euros dans les ventes aux enchères chez Drouot.

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