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À Neufchâteau, le théâtre démêle le vrai du faux

Le 21 mars 2023 par Jonathan Blanchet
À Neufchâteau, le théâtre démêle le vrai du faux
Le Trait d'Union accueillera vendredi 24 mars à 20 h 30 La généalogie du mensonge.
© Guillaume Lemel - Cie Pardes Rimonim

Le 24 mars prochain à Neufchâteau, le Trait d’Union accueillera La généalogie du mensonge. Une performance de la compagnie messine Pardès Rimonim qui pose des questions existentielles dans la joie et la bonne humeur.

« Qu’est-ce qui est vrai dans ce que l’on se raconte au quotidien ? Toutes nos croyances passent par des histoires. Pourquoi y adhère-t-on et pourquoi continue-t-on d’y croire ? » soulève la comédienne Amandine Truffy. Ces interrogations presque métaphysiques ont constitué la base de travail de la compagnie messine Pardès Rimonim pour élaborer une pièce de théâtre performative. « Nous nous sommes beaucoup amusés autour de cette idée » admet celle qui codirige la compagnie. À force de phosphorer (et à plusieurs, toute la compagnie ayant été mise à contribution), est née cette Généalogie du mensonge qui sera révélée le 24 mars sur la scène du Trait d’union, à Neufchâteau. Sur les planches, le concept se matérialise autour d’un duo de comédiens (Amandine Truffy et Valéry Plancke) qui va tenter de se raconter aux spectateurs sans ambages… à moins que ? « Nous nous adressons directement au public et nous nous amusons avec lui de ce que nous sommes en train de lui raconter » sourit l’actrice.

Chaotique et généreuse

La généalogie du mensonge
© Guillaume Lemel – Cie Pardès Rimonom

Derrière les acteurs, un écran projette des images de la pièce captée en live, comme pour analyser leurs comportements à chaque instant et démêler le vrai du faux. Des extraits de la série du Gendarme (avec Louis de Funès) ou de 2001, l’Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick s’intercalent également dans la pièce pour appuyer la démonstration sur scène. Comment ? Pourquoi ? Il faudra voir la pièce de ses propres yeux pour s’en rendre compte. « Nous proposons un geste d’écriture qui est radical » reconnaît Amandine Truffy. La pièce est bercée par un chaos certain. Généreuse, presque foutraque, elle aspire à véhiculer un sentiment d’euphorie qui tient à son contexte de création, en pleine épidémie de Covid. Passé les confinements, « nous avions envie de revenir sur scène en montrant au spectateur tout le bonheur qu’il y avait à être ensemble autour de ce que nous faisons » reconnaît la cofondatrice de Pardès Rimonim. Très prolifique, la compagnie, qui tourne avec La généalogie du mensonge depuis seulement un an, compte trois autres spectacles à son répertoire. Elle vient de mettre la dernière main à une nouvelle création, Ophélie (quantité négligeable). Une réécriture du Hamlet de Shakespeare qui se raconte à travers les yeux de la future épouse du prince, promise à un destin funeste. « Aujourd’hui, Ophélie serait-elle la même qu’à l’époque de Shakespeare ? » interroge Pardès Rimonim. La compagnie, qui fêtera dans un an ses vingt années d’existence, n’est pas prête de se lasser de raconter des histoires (mais sans se raconter d’histoires).

La généalogie du mensonge
© Guillaume Lemel – Cie Pardès Rimonom

La généalogie du mensonge
Une pièce de Bertrand Sinapi, d’après les improvisations d’Amandine Truffy et Valéry Plancke.

Vendredi 24 mars à 20 h 30
Au Trait d’Union à Neufchâteau
Tarif Plein : 10 € / Tarif réduit : 8 € / Tarif enfant : 6 €
Infos : https://www.centpourcent-vosges.fr/onsecapte/evenement/la-genealogie-du-mensonge/

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