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Insolite : le confinement artistique du Loyat Jean-Pierre Roussel

Le 27 novembre 2020 par Jordane Rommevaux
Jean-Pierre Roussel a trouvé une façon originale et artistique de passer son confinement.

Les visiteurs des salons vosgiens ont l’habitude de l’entendre au micro pour animer et valoriser les exposants, le Loyat Jean-Pierre Roussel est bien malheureux de la situation que nous subissons et qui a annulé bon nombre d’événements qu’il aime.

Malgré tout, l’homme ne se laisse pas démoraliser. Confinés avec sa femme Brigitte chez lui à Eloyes, ils s’adonnent à des passions retrouvées ou à de nouvelles activités. Si madame se passionne pour les puzzles, monsieur s’investit dans la peinture… sur galets. Une nouvelle passion qu’il a décidé de partager à tous.

L’histoire a débuté un peu par hasard, lorsque Jean-Pierre Roussel et sa femme accueillaient leur petite fille, Mathilde, lors d’un après-midi récréatif. “Mathilde venait de recevoir de la part de ses parents une mallette de stylos de peinture « POSCA » et, nous venions de retirer tout un tas de cailloux, placé il y a près de 10 ans au pied d’une imposante graminée”, explique l’homme.

Recouverts de mousse et de terre, les cailloux une fois nettoyés sont devenus de beaux galets lisses et l’idée du papy et de sa petite fille a été de leur redonner une seconde vie, en couleur en les illustrant par quelques sujets improvisés.

Jean-Pierre Roussel poursuit : “Le second confinement est arrivé, Mathilde ne pouvait plus passer ses mercredis avec nous, puisque nous étions personnes à risque… Mais, il restait les cailloux, des stylos furent trouvés et l’aventure des « galets du confinement » trouvaient tout à fait leur place dans une activité artistique”.

“L’idée du thème de la chouette ou des hiboux collait bien à la structure de la pierre, toutes les formes étaient possible, et les couleurs n’avaient pas besoin de répondre à des critères imposés. Les idées ne manquaient pas pour dessiner les formes sur l’épure puis dans la recherche d’originalité pour la mise en couleur”, confie-t-il.

Mais l’envie de suivre des thèmes précis et de donner des noms à ces créations est venue. “Tout d’abord un clin d’œil aux « ricochets » dans l’eau, une des fonctions de ces cailloux plats, puis un hommage aux soignants en ces temps de « COVID »…”

Si l’homme tient à préciser qu’aucun galet récolté ne vient des berges de la Moselle, mais bel et bien de son jardin, il pense surtout à leur trouver une destination. “Au début, c’était un galop d’essai, à présent, les galets représentent une certaine quantité, nous atteignons la cinquantaine de spécimens, décompte-t-il. Et je ne compte pas m’arrêter là. Je pourrais imaginer une sorte de présentation sous forme d’exposition mais rien n’est encore défini précisément, ni la forme, ni le lieu. Je suis sollicité pour imaginer une formule, lorsque, bien sûr les déplacements pourront se faire en toute sécurité. D’ailleurs, je précise que certains galets du confinement, qui ont été présentés, sont déjà réservés.”

Des “galets du confinement peinturlurés”, comme Jean-Pierre Roussel aime à le dire, qui sont une belle façon de s’occuper, de façon artistique.

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