Cinéma : My Wonder Women d’Angela Robinson (bande annonce)
Ces derniers mois, vous avez peut-être vu Wonder Woman, film de super-héroïne réalisé par Patty Jenkins et concentré tout entier à l’amazone qui se bat pour la justice et extorque des aveux à coups de lasso, entre autres superpouvoirs.
My Wonder Women braque cette fois les projecteurs sur l’homme qui a créé l’héroïne de comic books, sur papier, avant que des décennies plus tard, elle ne récolte les honneurs du grand écran. Cet homme, c’est William Marston (incarné ici par Luke Evans), professeur en psychologie qui travaille main dans la main avec son épouse, -qui déplore de ne pas mieux être reconnue professionnellement à talent égal-.
Ensemble, ils vont procéder à l’invention du détecteur de mensonges. L’arrivée d’une jeune femme dans leur quotidien va bouleverser leur équilibre de vie. Débute alors un triangle amoureux sulfureux, qui va pousser le « trouple » hors des murs de l’université. Se cherchant une nouvelle carrière, Marston commence à avoir l’idée d’une héroïne de papier qui casserait les codes de la bande-dessinée américaine et bouleverserait l’ordre établi…
Ne vous attendez pas à une fiction largement documentée sur la création des premiers épisodes de comic books de la future compagne d’armes de Superman et de Batman. Malgré son sujet, My Wonder Women est pourtant moins un film sur la genèse du personnage culte qu’un biopic romancé mais qui comporte un solide fond de vérité sur l’existence hors du temps d’un homme et de deux femmes au début des années 1940.
L’impasse sur ce côté de l’envers du décors digérée, le long-métrage trouve un autre intérêt. Le cœur du film bat grâce à l’alchimie évidente entre son trio de comédiens, Luke Evans, Rebecca Hall, mais surtout Bella Heathcote (aperçue dans The Neon Demon ou Dark Shadows). Ils donnent à cette histoire étonnante une dimension particulièrement touchante.
Un film d’Angela Robinson. Avec Rebecca Hall, Bella Heathcote, Luke Evans,… 1 h 48. Sortie le 18 avril.
Bande annonce de My Wonder Women :
