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Alessandro Pasquini : « Lucart s’engage dans la préservation et la conservation des forêts vosgiennes »

Le 24 janvier 2022 par Jordane Rommevaux
Alessandro Pasquini, PDG de Lucart France.

Leader européen du recyclage de papiers et de briques alimentaires en produits d’hygiène éco-responsables, l’entreprise Lucart est implantée à Laval-sur-Vologne depuis 2008. Son directeur, Alessandro Pasquini, confirme sa volonté de s’engager dans le développement durable. Il soutient financièrement la préservation et la conservation de 551 ha de la forêt du Parc naturel régional des Vosges du Nord qui est reconnu par l’UNESCO et labellisé réserve de biosphère transfrontalière. Rencontre.

Alessandro Pasquini, vous venez de signer un partenariat avec le Groupement Forestier Vosges Nord, pour soutenir la préservation et la conservation de la forêt de Dambach. Est-ce important pour Lucart de s’engager dans ce genre d’actions ?

Alessandro Pasquini En tant qu’acteur majeur européen du recyclage du papier, Lucart a toujours placé la préservation et la valorisation du capital naturel des forêts au cœur de ses préoccupations. C’est pourquoi, pour la production de nos produits, nous avons toujours soutenu un juste équilibre entre l’utilisation de fibres recyclées et celle de fibres vierges certifiées. Grâce à ce partenariat, Lucart est la première entreprise productrice de papier d’hygiène à investir en France dans les services écosystémiques FSC®. Lucart participe ainsi à la protection de la biodiversité dans la forêt de Dambach où le groupement forestier met en place des zones en libre évolution et maintient des arbres-habitats et du bois mort pour favoriser le développement de la faune et la flore. Ce soutien permet aussi de contribuer au stockage de carbone dans le sol et dans les arbres de la forêt.

Votre activité principale est le recyclage de briques alimentaires en papier d’hygiène. Le développement durable est donc au cœur de vos préoccupations. Comment se traduit votre engagement au quotidien ?

A. P. Grâce à une technologie innovante, Lucart offre une deuxième vie aux briques alimentaires post-consommation collectées dans toute la France. Nous sommes capables de séparer les composants des briques alimentaires : les fibres de cellulose composent le Fiberpack®, avec lequel nos produits finis, en papier, sont fabriqués ; l’aluminium et le polyéthylène composent l’Al.Pe.®, une nouvelle matière première qui permet de créer des distributeurs pour nos produits finis, des palettes pour le transport des marchandises ainsi que d’autres objets d’usage quotidien et qui sont à nouveau recyclables à la fin de leur vie. Depuis le lancement de notre innovation, il y a une dizaine d’années, notre groupe a valorisé plusieurs milliards de briques alimentaires, réalisant un exemple concret d’économie circulaire.

Votre papier se dit respectueux de l’environnement. Ressentez-vous qu’il y a une forte attente de la part des consommateurs ?

A. P. Oui, tout à fait. La sensibilité et les attentes des consommateurs vers les sujets environnementaux ont grandement évolué, ces dernières années. Et cela, dans le canal des grandes et moyennes surfaces, ainsi que dans le milieu professionnel, les exigences sont de plus en plus importantes. Même lors de l’acte d’achat d’un produit relativement simple et basique tel qu’un rouleau de papier toilette, les clients veulent désormais pouvoir contribuer à améliorer notre planète.

Vous avez formulé de nouvelles directives pour tendre vers des emballages 100 % recyclables et compostables d’ici 2030. Est-ce l’objectif de l’entreprise d’atteindre une transition verte ?

A. P. Notre stratégie s’intègre parfaitement dans le cadre d’actions définies par les objectifs de développement durable à horizon 2030 fixés par l’Assemblée Générale des Nations Unies et c’est pour cette raison que nous avons souhaité adhérer au Global Compact Network. Dans ce cadre, en plus des actions sur les emballages, nous concentrons nos efforts sur la diminution des consommations spécifiques d’eau et d’énergie, ainsi que sur la valorisation de nos déchets dans nos process de fabrication et transformation des produits.

Pour finir, l’incendie qui a touché l’entrepôt de stockage de votre papeterie de Laval-sur-Vologne aurait, semble-t-il, pollué les terres agricoles voisines. Êtes-vous inquiet sur cette pollution qui a pu toucher également la consommation issue des jardins des riverains ?

A. P. – Dès le mois de mars, nous nous sommes mis à la disposition des autorités pour suivre au mieux l’évolution de la situation. Au regard des résultats de la troisième campagne d’analyses, reçus en décembre dernier, la préfecture des Vosges précise dans son communiqué que « les recommandations sanitaires peuvent être allégées et se rapprochent désormais très fortement des usages habituels, avec certaines recommandations notamment pour les enfants de moins de 3 ans et les femmes enceintes ». Nous restons donc vigilants.

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