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Ovinpiades des jeunes bergers : deux étudiants de Mirecourt en finale

Le 24 février 2023 par Théa Hartmann
Ovinpiades des jeunes bergers : deux étudiants de Mirecourt en finale
Nicolas Plançon et Thomas Jacqmart du CFA – CFPPA de Mirecourt auront la chance de concourir pour le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2023.

Nicolas Plançon et Thomas Jacqmart, étudiants au Centre de Formation Professionnelle et Promotion Agricole et Forestière de Mirecourt, seront à Paris, samedi 25 février, pour disputer la finale des 18e Ovinpiades des jeunes berger. Tous deux représenteront les couleurs des Vosges au salon de l’agriculture. Rencontre.

Certains comptent les moutons pour dormir, pour eux c’est un travail quotidien ! Nicolas Plançon et Thomas Jacqmart, âgés de 20 ans tenteront de décrocher le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2023, samedi 25 février 2023 au Parc des expositions de la Porte de Versailles. Tous deux représentent le Centre de Formation Professionnelle et Promotion Agricole et Forestière la ville de Mirecourt face au quarante meilleur jeunes bergers de France.

Cette compétition conviviale et dynamique se déroule entre élèves d’établissements agricoles âgés de 16 à 24 ans, autour du mouton. Elle rassemble plus de 700 élèves chaque année, d’abord au sein de finales régionales puis lors de la finale nationale à Paris.

Comment vous sentez-vous à un jour de la finale ?

Thomas Jacqmart – À l’heure où je vous parle ça va mais le stress commence à monter petit à petit. Après je me dis que c’est une chance d’être parmi les finales et je compte en profiter.

Nicolas Plançon – J’ai hâte d’y être ça c’est sûr ! Après je vous cache pas que j’ai un petit stress de présent mais c’est avant tout une belle occasion qu’importe le résultat puisque cela m’apportera que du plus.

Thomas Jacqmart

Est-ce la première fois que vous participez à un concours de ce type ?

N-P – Oui c’est une première pour tous les deux effectivement. C’est dans le cadre de notre formation de CSCEO (Certificat de Spécialisation Conduite d’un Élevage Ovin), il y avait une participation aux Ovinpiades d’office. Avant de compter parmi les 40 finalistes nous avons disputé les régionales à Pixerécourt contre 80 participants.

Qu’est ce qui vous intéresse dans ce métier ?

T-J – Ce métier est avant tout une passion puisque j’y baigne depuis petit déjà. À cela s’ajoute le fait de nourrir la population et travailler avec du vivant.

N-P – : Travailler avec du vivant d’un part. Et d’autre part, il me fallait un métier diversifier que je puisse faire sur l’exploitation. J’ai testé l’élevage de moutons et j’en ai été pris de passion.

Quels sont selon vous les qualités d’un bon berger ?

T-J – Les qualités d’un bon berger c’est avant tout être bon observateur, avoir l’oeil sur son élevage et avoir la technique pour arriver à subvenir aux besoins des brebis. Mais c’est avant avoir l’oeil pour identifier un problème et pouvoir le résoudre.

N-P – Avoir du respect avec les animaux, être observateur sont les qualités essentiels d’un bon berger. Il faut être aussi au point niveau sanitaire pour conduire au mieux son troupeau et pour derrière avoir une bonne rentabilité.

Nicolas Plançon

Pour la finale sur quoi êtes vous évaluez ?

T-J – Déjà par rapport aux qualifications régionales nous avons deux épreuves en plus à réaliser contre les 40 meilleurs participants de France. Nous allons être évalué sur huit épreuves en tout : la journée commencera avec deux épreuves théoriques : des questions sur la filière ovine en générale (reproduction, aspect sanitaire, commercialisation), ensuite sur les 56 espèces française de brebis, 45 races seront présentes au salon et 10 vont passer devant nous et nous devrons les reconnaitre. Elle se poursuivra avec les épreuves pratiques : parage des jambes longues c’est à dire que nous allons devoir couper les ongles des brebis le plus rapidement possible, faire l’état de santé de la brebis, la classification des agneaux, la manipulation des moutons dans le respect du bien-être animal, après il y aura le trie des brebis et la dernière épreuve consistera à choisir un belier reproducteur.

Y a t il une épreuve que vous redoutez et une pour laquelle vous êtes plus confortable ?

T-J – : Parmi les huit épreuves celle que je redoute le plus c’est le parage car il faut aller le plus vite possible tout en évitant de blesser l’animal. À contrario, celle où je suis le plus confortable c’est la sélection des béliers reproducteurs.

N-P – : : L’épreuve que je redoute le plus c’est l’évaluation de l’état d’engraissement d’un agneau car il s’agit de l’épreuve que je l’ai le moins pratiquer. Après celle que je préfère ce sera soit la manipulation des brebis soit le parage des ongles.

Qu’attendez-vous de ce concours au-delà de la victoire ?

T-J – Ce concours me permettrait de me faire connaitre un maximum via d’autres éleveurs. Repartir avec le titre se serait bien.

N-P – : Ce concours est d’une part une raison de me prouver ce que je vaux et d’autre part d’autre part d’appliquer ce que nous apprenons tout au long de l’année également. Ça nous ouvrent des portes et permet d’obtenir une certaine visibilité, de rencontrer d’autres éleveurs.

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