Agroalimentaire, une filière d’opportunités dans les Vosges

Le 11 mars 2013 par Bruno Veillon

L’agroalimentaire s’impose comme une filière forte de l’économie vosgienne. Ce secteur développe des opportunités de métiers où innovation et tradition font bon ménage.

[size=2]L’agroalimentaire fait parfois la Une de l’actualité. Fatalement sensible, en cette terre de France attachée à la bonne chère, ce secteur industriel n’en reste pas moins actif, dynamique. Et c’est bien le cas dans les Vosges, en dépit de restructurations qui nourrissent parfois la rubrique sociale. ” 20 % des établissements industriels du département ont ainsi une activité de transformation alimentaire. “
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[size=2]C’est dire l’importance de cette filière pour l’économie vosgienne, qui emploie plus de 5 000 salariés. Un autre chiffre porteur, en ces temps de désindustrialisation. Les PME, comme les groupes Nestlé Waters, BG, Glaces Thiriet, Marcillat – ou coopératifs Union Laitière Vittelloise – s’y épanouissent.
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Boissons, lait, viande, confiserie, boulangerie, fruits et légumes : les champs d’activité y sont variés, comme sont ouverts les débouchés d’un secteur axé, certes sur la production, mais qui inclut d’autres fonctions telles que la logistique, l’achat, la maintenance… La production doit en tout cas répondre c’est l’exigence de santé et d’hygiène publique liée à ce secteur à des normes de plus en plus strictes comme à l’évolution des besoins et des goûts des consommateurs. D’où la part nécessairement faite à la recherche, à l’innovation et aux technologies les plus modernes. ” Agroalimentaire rime en effet avec innovation pour plus de 60 % des entreprises “. La robotisation grandissante, le recours aux nanotechnologies, aux biotechnologies illustrent le propos. De quoi susciter des vocations.

Et de quoi motiver également la Chambre de Commerce et d’Industrie des Vosges à faire cette année le choix de diffuser, à l’occasion des Journées Lorraine Portes Ouvertes, un guide sur les métiers de l’agro-alimentaire.

Un secteur dont l’autre vertu s’exprime dans ” la valorisation des ressources locales “. Plutôt porteur, à l’heure de la mondialisation, à condition bien sûr d’en garder la maîtrise.

Avec l’agroalimentaire, il convient en somme, de ” participer au développement économique local, de sauvegarder des emplois, tout en conservant des traditions et des savoir-faire “. Une perspective économiquement et culturellement bonne pour un territoire qui n’exclut pas la donne, elle aussi bien réelle, de l’exportation.