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Maxime Laheurte : « Je rêve de décrocher l’or aux J.O. »

Le 04 février 2014 par Bruno Veillon

Membre de l’équipe de France A de combiné-nordique et champion du monde 2013, le Gérômois Maxime Laheurte est sur le point de s’envoler pour les Jeux Olympiques de Sotchi et espère y décrocher une médaille avec ses coéquipiers du relais.

Le bonheur de participer à ces J.O. est-il toujours aussi fort que lors des premiers en 2006 ?
Maxime Laheurte – Encore plus fort ! A Turin 2006, j’y allais en réserviste pour découvrir et soutenir mes coéquipiers. A Vancouver 2010, c’est en ” titulaire ” que je venais avec de grosses ambitions par équipe et des espoirs individuels. Mais pour Sotchi 2014, j’arrive avec le statut de champion du monde relais en compagnie de mes trois coéquipiers de l’équipe de France. Nous voulons clairement obtenir un podium par équipe et l’or serait un rêve.

En décrochant le titre mondial l’an dernier, êtes-vous favoris pour le titre olympique ?
M. L. – Nous serons attendus et la barre sera haute à franchir car l’équipe norvégienne est redoutable cette année puisqu’ils comptent six représentants dans le top 10 en coupe du monde. Nous ne sommes pas favoris malgré le titre mondial. Nous avons fini au pied du podium aux J.O. de Vancouver il y a 4 ans donc l’objectif est d’au moins ramener une médaille de Sotchi.

Comment se déroulera cette épreuve par équipe ?
M. L. – C’est la conclusion des épreuves de combiné-nordique. La course se déroulera le 20 février sur le grand tremplin. Après le cumul des résultats des quatre athlètes en saut, la seconde partie est un relais en ski de fond de 5 km. Généralement, je suis le second relayeur de l’équipe et c’est Jason Lamy-Chappuis, notre leader, qui est le dernier car c’est un excellent finisseur.

Avant le relais, deux courses individuelles sont prévues. Pensez-vous pouvoir tirer votre épingle du jeu ?
M. L. – Ca sera difficile. La première épreuve sera sur le petit tremplin de 105 m suivi du 10 km, le 12 février. Puis la course sur le grand tremplin de 140 m avant de nouveau 10 km de course, le 18. Jason est le favori car il est le tenant du titre et quadruple champion du monde. Mon niveau se situe entre le 15e et le 25e rang mondial. Mais si je réussis un bon saut, je sais que je peux rivaliser avec les meilleurs en ski de fond cette saison. Sur une course tout est possible.

Vous semblez avoir encore progressé en course ?
M. L. – Oui, je suis en constante progression en fond. Je le travaille au quotidien et la progression se fait avec de la pratique. En revanche, le saut est une histoire de mental et je manque de confiance. Il faut réussir à se recentrer sur soi-même. C’est ce que je travaille avec mon frère, Jérôme, qui est notre entraîneur national de saut.

Le combiné-nordique est un sport atypique qui s’est fortement popularisé grâce aux titres remarquables de Jason Lamy-Chappuis. Comment avez-vous découvert cette discipline ?
M. L. – En 1992, je regardais les J.O. d’Albertville avec mon frère et j’ai tout de suite accroché. C’est donc à 7 ans que j’ai essayé pour la première fois le combiné dans ma ville de Gérardmer. Le saut à ski m’a tout de suite galvanisé, d’ailleurs je pense qu’après ma carrière en haut niveau je continuerai à sauter pour le plaisir avec le club des anciens du massif.

Justement comment voyez-vous la suite de votre carrière ?
M. L. – J’espère pouvoir faire encore une olympiade même si les générations qui suivent sont déjà très fortes. Je suis actuellement salarié douanier et j’ai plusieurs options qui s’ouvrent à moi pour ma reconversion. Devenir douanier à plein temps ou entraîneur de ski nordique. Je suis en train de passer un brevet d’Etat pour le devenir. Mes priorités actuelle sont les J.O. et réaliser mon rêve d’être champion olympique.

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