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Adrien Backscheider : « Déjà la tête aux JO 2018 »

Le 22 septembre 2016 par Bruno Veillon

En constante progression depuis sa participation aux Jeux Olympiques d’hiver de 2014, le Gérômois Adrien Backscheider sort d’une saison galère qu’il veut oublier. Après une grosse préparation cet été, il a élevé ses objectifs et pense déjà à 2018.

Adrien Backscheider, =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/sports-hiver/adrien-backscheider-s-offre-le-titre-national-de-rollerski-en-corse-a3541.html]champion de France 2015 de roller-ski, vous venez de laisser échapper votre titre. Comment l’expliquez-vous ?
Adrien Backscheider – Je suis en fin de préparation pour ma saison hivernale et j’ai atteint un pic de fatigue habituel qui ne m’a pas permis de terminer mieux qu’à la 9e place. C’est une demi-déception car je m’attendais à ne pas être dans le coup. J’ai tout de même pris la première place du contre-la-montre. C’est le positif du week-end.

Pouvons-nous craindre une nouvelle saison difficile après ce début ?
A. B. – Non, je suis parfaitement remis de la sinusite qui m’a empêché d’avoir une forme optimale, la saison passée. Sans cette maladie, j’aurais pu postuler régulièrement à des tops 10 en Coupe du monde. Cet échec en roller-ski n’est pas révélateur du niveau que j’aurai fin novembre, lors de la reprise de la saison internationale.

Comment expliquez-vous qu’une sinusite ait pu vous handicaper tout au long de la saison ?
A. B. – Elle a été mal diagnostiquée et mal soignée dès le départ. Pourtant, ma préparation avait été bonne et je me sentais en jambe en début de course. Mais je ne réussissais jamais à confirmer. Il a fallu attendre le mois de mai pour avoir le diagnostic et être soigné.

Avez-vous eu une période de doute, quant à vos possibilités ?
A. B. – Oui, clairement je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à faire mieux. Je mettais tout en place pour réussir et le physique ne revenait pas. Je sais que c’est le lot de tous les sportifs de haut-niveau et que ce sont ces périodes difficiles qui permettent d’accumuler de l’expérience, mais je me suis posé beaucoup de questions sur mon avenir.

Jusqu’à envisager l’arrêt du ski ?
A. B. – Quasiment. Je me suis posé les vraies questions. Savoir si ça valait toujours le coup de continuer. Ce que je pouvais entreprendre si je m’arrêtais. J’ai réfléchi aux projets à plus ou moins long terme que j’avais en vue : finir mes études en STAPS pour devenir entraîneur. Ou encore commencer une activité de rénovation de maisons, qui me plairait bien. Mais, rapidement, cette réflexion m’a redonné confiance en mon avenir et m’a rassuré. Je pouvais continuer le ski sans risquer de tout perdre, si je stoppais un jour.

Finalement, vous réalisez le bon choix en poursuivant et =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/sports-hiver/ski-de-fond-le-geromois-adrien-backscheider-est-champion-de-france-a4069.html]en décrochant un titre national.
A. B. – Ça n’était pas gagné d’avance, d’autant que je voulais m’arrêter, quelques semaines avant, pour me soigner. Mais, le comité des Vosges a insisté pour que je participe car j’étais le seul représentant aux Championnats de France ski de fond de Méribel. Un beau soutien qui =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/sports-hiver/ski-de-fond-le-geromois-adrien-backscheider-est-champion-de-france-a4069.html]me permet de décrocher la victoire sur le 15 km Mass-start.

Revenu en forme, quels sont vos objectifs cet hiver ?
A. B. – Ils sont d’abord personnels. Pour me rassurer, je veux d’abord aller au bout de ma saison, en me servant de toute mon expérience. Surtout, n’avoir aucun regret. Sportivement, j’espère intégrer régulièrement le top 10 en Coupe du monde. Un podium serait parfait. Enfin, les Championnats du monde de Lahti (Finlande) et les Championnats de France, seront aussi de belles échéances.

Les J.O. de Rio viennent de se finir. Vous avez suivi les performances des Vosgiens ?
A. B. – Bien sûr et en particulier celle des céistes Gauthier Klauss et Matthieu Péché. Ils m’ont fait rêver avec l’obtention de leur médaille de bronze. C’est un vrai exemple après leur 4e place à Londres, qui m’a vraiment touché.

Leur perf’ doit vous donner envie pour vos JO 2018 en Corée du Sud ?
A. B. – C’est clair ! Si je participe aux J.O., je vais tout donner pour réaliser mon rêve de médaille. J’étais remplaçant lors des précédents jeux donc là je suis déjà en train de tout mettre en place pour réussir. Je suis en pleine préparation pour 2018.

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