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John Panfili : “Thaon-Marseille en 2001, un moment inoubliable”

Le 19 janvier 2018 par Clément Thiriau
John Panfili dans son costume d'entraîneur à l'ES Avière
© Page FB ES Avière

SAS Epinal – OM, J-4. La température monte à l’approche du 16e de finale de Coupe de France très attendu entre le SAS Epinal et l’Olympique de Marseille. Côté vosgien, on se prend à rêver d’un exploit à la hauteur de celui réalisé contre Lyon il y a cinq ans.

Les deux équipes ne se sont jamais affrontées dans l’épreuve, mais l’OM est venue jouer un 32e de finale au stade de la Colombière : c’était en janvier 2001 contre l’ES Thaon, alors en DH. John Panfili, aujourd’hui en charge de l’entrainement des gardiens spinaliens (et coach de l’ES Avière), était dans les cages thaonnaises. Interview.

L’OM à la Colombière en Coupe de France, ça vous rappelle forcément un jour de janvier 2001. N’est-ce pas ?

John Panfili – Oui pour moi c’est un retour 17 ans en arrière… Cette affiche fait remonter en moi des souvenirs forts, c’est un moment de notre vie qu’on ne peut pas oublier, sympa à vivre. Ce 32e de finale avait créé une atmosphère vraiment particulière en ville. Marseille, c’est vraiment particulier, incomparable, il y a tellement de supporters de l’OM dans les Vosges et partout en France.

Quels souvenirs vous reviennent à l’esprit précisément ?

JP – Je me rappelle d’abord de l’engouement autour du match. Il y avait un buzz incroyable, on a d’ailleurs été un peu mangé par l’événement. On a été pris dans une déferlante médiatique, les sollicitations. J’ai un double regard car on on n’a presque pas pu en profiter. Sur le match proprement dit, le but avant la mi-temps (Coulibaly, 32e) nous a fait mal. On n’a pas réussi à les faire douter assez longtemps.

Quels sont les parallèles possibles entre les deux époques ?

La grande différence, c’est que nous étions vraiment des amateurs, on jouait en DH. On ne peut pas comparer. Aujourd’hui ce sont des joueurs qui, souvent, sont passés par des centres de formation, et ils sont mieux préparés. On avait chamboulé notre programme d’entraînement, avec des séances tous les jours. Eux vont travailler comme d’habitude. Le SAS est un club structuré, le coach a de l’expérience, il saura les motiver.

Quels seront vos conseils pour les joueurs ?

Je leur conseille déjà dans l’approche du match e ne pas trop se disperser, de se protéger par rapport aux sollicitations, garder son énergie. Sur le terrain, il faudra se sublimer, essayer de jouer malgré tout, de ne pas trop subir, pas être trop bas et essayer de les faire douter le plus longtemps possible.

Dans ce genre de match, le gardien de but est forcément exposé. Comment se préparer ?

Olivier (Robin) a déjà connu ce genre de match et ces émotions là, ça lui permettra d’aborder le match différemment, dans les meilleures dispositions. C’est vrai que c’est un poste particulier. Dans un match comme celui-là, pour un gardien le premier ballon est primordial pour prendre confiance et donner confiance à ses partenaires.

 

La feuille de match de l’époque :

Coupe de France, 1/32ème de Finale
Stade de la Colombière à Epinal (8.000 spectateurs)
Arbitre : M. Ruffray
20 Janvier 2001

Thaon-les-Vosges 0 – OM 4

BUTS :   0 – 1  Coulibaly (32ème, pied droit)

0 – 2 Coulibaly (49ème, pied droit, passe de Belmadi)

0 – 3 Maurice (67ème, pied droit, passe de Belmadi)

0 – 4  Belmadi (87ème, pied droit, passe de Marcelinho)

Compos

Thaon : Panfili – Kalcic, Cordier, F. Pécorini, Gérard (Charton, 51ème) – Veillon (Alves, 76ème), Rouani, Jaouani, C. Pécorini – Bougé (Dumet, 63ème), Teixeira

OM : Trévisan – Blondeau (Maurice, 57ème), N’Gotty, Camara, Gallas (Dos Santos, 49ème) – Pérez, Hemdani,   Abardonado – Belmadi, Coulibaly – Pouget (Marcelinho, 67ème)

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