Ligue Magnus : le Gamyo Epinal l’emporte à Strasbourg et reste en course pour les playoffs
C’est la bonne nouvelle de ce vendredi soir. Englué dans une spirale très négative depuis le 3 janvier (11 défaites en 12 matches), Epinal a gagné le match qu’il ne fallait pas perdre sur la glace de la lanterne rouge, l’Etoile noire de Strasbourg. Une victoire qui permet au Gamyo de garder un petit espoir de disputer les play-offs avant la dernière journée.
Dans ce match en retard, les deux équipes avaient beaucoup à perdre et le premier tiers temps ne laissait que peu de place aux envolées. Le Gamyo était récompensé de ses efforts dans la dernière minute avec une ouverture du score signée Florian Sabatier (20e, assist. Rapenne et Lorcher, 0-1).
Strasbourg, qui restait sur un succès contre Nice, ne s’avouait pas vaincu et égalisait dès la 4e minute du deuxième tiers temps par Loup Benoit (24e, 1-1). Dans une période dominée par les Spinaliens (18 tirs à 7), il fallait attendre à nouveau la dernière minute pour les voir reprendre l’avantage grâce à Kevin Lorcher (40e, 1-2).
Durant la dernière période, Strasbourg jouait son va-tout mais les joueurs de Brad Gratton tenaient bon, bien aidés par un très bon Hocevar dans la cage (10 tirs à 6). C’est Alexandre Mulle qui scellera la victoire spinalienne en cage vide dans l’ultime minute (60e, 1-3).
Au classement, Epinal reste 10e mais revient à 2 points de Mulhouse et 1 de Nice et conserve une chance de terminer 8e et dernier qualifiable pour les playoffs. Tout se jouera lors de la dernière journée mardi soir : le Gamyo devra battre Strasbourg à Poissompré et compter sur un revers de ses deux rivaux, Mulhouse contre Angers et Nice face à Gap.
Il faut noter que même si Epinal ne parvient pas à raccrocher in extremis le wagon du Top 8, et doit se résoudre à disputer la poule de maintien (ce serait une première depuis 2005 !), les points engrangés contre Strasbourg pourraient coûter cher au final, puisque les points acquis contre les autres équipes reversées en play-downs sont conservés.
