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Gamyo et Romain Casolari : « Un président cool mais exigeant »

Le 15 avril 2016 par Jordane Rommevaux
A droite, le président Romain Casolari qui a de grandes ambitions pour le Gamyo Epinal.
© Jordane Rommevaux

Nouveau président, propriétaire et actionnaire majoritaire du Gamyo Epinal, Romain Casolari fait un point sur la situation actuelle de son club, son devenir et les ambitions démesurées qu’il se lance. Entretien.

Le Gamyo Épinal vient de finir la saison en seconde position de Ligue Magnus et en demi-finale des playoffs. Comment analysez-vous cette seconde année de l’ère Gamyo ?
Romain Casolari -– Je pense qu’avec l’équipe que nous avions, le coach Stéphane Barin a su tirer le maximum des possibilités. Bien sûr nous aurions dû aller en finale, bien sûr j’aurais aimé que nous tapions Rouen, mais nous avons fait une très bonne saison.

La Ligue Magnus impose aux clubs de se professionnaliser en créant une société…
Nous passons la seconde vitesse sur ce projet. Nous n’irons pas chercher des NHLeurs (joueurs ayant évolués en Ligue nord-américaine, ndlr), mais allons recruter comme nous l’avons fait jusqu’à présent. L’objectif est de re-signer 90 % de l’effectif actuel. J’ai fait un meeting avec les joueurs et je suis agréablement surpris de voir qu’ils sont concernés et veulent se réengager sur deux ou trois ans.

Quels sont les joueurs qui ont donné leur accord pour l’an prochain ?
La plupart des cadres ont renouvelé leur contrat de 2 ans : Kloz, Klimicek et Kloucek en défense, Sabatier, Fujerik, Le Blond et Cacciotti en attaque. Le gardien Andrej Hocevar, par exemple, semble plus intéressé pour signer 3 ans ici que de rechercher un autre club, comme sa doublure Lucas Savoye. Charpentier, Susanj, Farina, Rapenne, Martin, Hordelalay, Offret et Vinatier devraient signer sous peu. Seul Plch (retraite) et Peca quittent l’équipe, qui sera entraînée par Stéphane Barin, renouvelé pour un an et deux en option.

Comment est constituée cette entreprise dont vous prenez la présidence ?
Mon binôme, Anthony Maurice, est l’autre boss. Toutes les décisions sont prises entre lui et moi. Nous avons les mêmes objectifs : la win et une patinoire qui soit LE spectacle de l’Est de la France. Benoît Fournier travaille sur l’aspect subventions, relations publiques et sur le futur centre de formation, en cours de création. David Collot, notre juriste, encadre les contrats et toutes les démarches administratives. Edouard Aubriat est impliqué dans le business club et travaille sur les partenariats. Florent Casolari, mon cousin, devient mon bras droit car je gère une vingtaine d’entreprises et j’ai besoin d’un soutien quotidien au club. Enfin, Jan Plch devrait devenir directeur des entraîneurs de la Gamyo Academy, pour devenir le coach de l’équipe 1 dans 3, 4 ou 5 ans.

Vous avez des projets extra-sportifs ?
La SASP Gamyo Épinal (Société Anonyme Sportive Professionnelle) sera la maison-mère de cette entreprise qui chapeautera le club, et aussi un restaurant et un club business, bientôt créés. Désormais, l’équipe de Magnus comme les autres sont dans le projet “Gamyo Academy”. On veut faire les choses bien en établissant des business-plans sur 2 ou 3 saisons et pour cela, il faut signer les joueurs rapidement.

Les supporters ont en mémoire l’été dernier et les difficultés financières du club. Pouvez-vous garantir que le Gamyo est désormais à l’abri de telles mésaventures ?
En tout cas, nous faisons tout pour, puisque nous avons réalisé plusieurs réunions avec la fédération et la commission de contrôle, pour que ce passage en société soit validé. On est clairement sur le bon chemin.

La nouvelle tribune de la patinoire va-t-elle rapidement voir le jour ?
Elle devrait être créée pour la saison 2017-2018. On aimerait que, sous cette tribune, soient créés de nouveaux vestiaires plus pros. Nous allons avancer avec les élus pour offrir le plus bel objet possible.

Comment sera le président Casolari ?
Je suis le plus exigeant du monde, même si je suis cent fois plus exigeant avec moi qu’avec les autres. Je suis un manager cool qui montre l’exemple. Je ne veux pas jouer la 6e place tous les ans et regarder les autres lever la coupe. Si je m’investis, c’est pour gagner des titres. Ça me fait plus rêver de me battre pour aller chercher un 3e titre consécutif que d’obtenir le premier.

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