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Xavier Collin : « 6 ou 7 spinaliens suivis par des clubs de Ligue 2 »

Le 31 janvier 2017 par Bruno Veillon

Le coach du SAS Épinal vient de boucler sa première année à la tête de son club formateur. Entre certitudes, objectif de professionnalisation et maintien de l’équipe en National, Xavier Collin revient sur 12 mois à rebondissement.

Xavier Collin, cela fait un an que vous avez fait votre retour au SAS Épinal. Quel bilan tirez-vous de cette première année ?
Xavier Collin – Très positif puisque, malgré une descente en fin de saison dernière et un repêchage en National, le but était de construire un groupe pour être compétitif dans les années à venir, en National. C’est compliqué mais nous sommes en train de mettre en place ce projet. J’ai toujours en tête l’objectif de professionnaliser le club. J’ai la chance d’avoir des dirigeants qui sont réceptifs à mes demandes, tout en respectant nos possibilités financières. Nous aurons encore beaucoup de travail à l’intersaison, comme la création d’une salle de musculation, indispensable pour progresser, un staff médical pour les soins, une cellule de recrutement en ciblant des joueurs pour les superviser et des entraînements toujours plus fournis.

Sur ce dernier point, vous avez renforcé le staff par un préparateur qui vient de votre précédent club.
X. C. – Benjamin Barthélémy est un préparateur physique à plein temps, que je connais bien puisqu’il évoluait à mes côtés à Béziers. Sa venue fera la différence sur la durée, dans la préparation comme dans la récupération.

Quel bilan faites-vous de cette saison ?
X. C. – Être repêché en National tardivement, avec un recrutement CFA, laissait augurer une saison difficile. De plus, attendre 9 journées pour avoir sa première victoire, n’a rien arrangé. Depuis, nous avons retrouvé une bonne dynamique et nous restons sur un bilan plus qu’honorable d’une seule défaite sur les dix derniers matchs. Alors oui, nous sommes encore relégables et les gens pensent que c’est encore une année pourrie. Mais notre objectif est d’aller chercher le maintien et il faut conserver cette bonne dynamique.

Comment expliquer les résultats catastrophiques à domicile ?
X. C. – On a fait de bons matchs contre Avranches (0-1) ou le CA Bastia (1-1), mais nous affichons ce mauvais bilan de 4 points pris, contre 14 à l’extérieur. J’ai l’impression que les garçons sont crispés à la Colombière. Il faut trouver ce déclic qui nous redonnera la confiance. On s’attache à offrir l’image d’une équipe compétitive, qui se bat pour l’amour du maillot.

Vous avez profité de cette trêve forcée due aux intempéries pour rencontrer vos joueurs. Qu’est-ce qui ressort de ces entretiens ?
X. C. – J’ai tenu à faire un point sur la saison de chacun car nous avons 6 ou 7 joueurs qui sont sollicités par des clubs de Ligue 2 ou National et je tenais à connaître leurs velléités. Malgré nos moyens limités, nous avons des joueurs de qualité, qui sont supervisés. Mais, j’ai pu me rendre compte qu’ils étaient investis dans le projet et voulaient poursuivre avec nous. Notre rôle est de leur faire franchir des paliers. Qu’ils récoltent le fruit de leur travail et que nous en bénéficions, par la même occasion.

Vous avez décidé de vous séparer d’Ismaël Benhamed et de Frédéric Marquès. Est-ce pour faire de la place à une recrue offensive ?
X. C. – Pas du tout. À la base, nous tenions à les conserver mais ces joueurs voulaient plus de temps de jeu. Nous ne retenons personne, surtout lorsqu’ils n’adhérent plus à 100 % au projet. Nous réfléchissons à un recrutement offensif. J’ai quelques pistes et j’ai signé le jeune Ibrahim Sissoko (21 ans) qui a un gros potentiel pour l’avenir. Mais, je recherche une recrue qui serait plus expérimentée pour le groupe de National.

L’élimination à Strasbourg (4-2), en Coupe de France, est-ce un échec ou encouragement pour la suite ?
X. C. – Une élimination est toujours un échec, surtout lorsqu’on mène (2-0) à la 55e minute, à Strasbourg (L2). Nous manquons d’expérience, peu de joueurs ont déjà vécu un 32e de final et nous l’avons payé cash. Il faut se servir de ce match en réalisant que nous pouvons rivaliser avec des équipes du haut de tableau de Ligue 2.

SAS Épinal – Pau FC
National – 17e journée
Vendredi 3 février, 20 h
Stade de la Colombière, Épinal
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