Le GET Vosges craque sur la fin à Angers
Grosse désillusion pour les basketteurs Golbéo-spinalo-thaonnais, ce vendredi 3 mars, qui n’ont pas réussi à l’emporter à Angers. Pourtant favori de la rencontre, le GET Vosges s’incline (84-76), face à un adversaire largement à sa portée.
Le match
Après son succès mérité et bien amené face à Vitré (79-67), la semaine dernière, les hommes de Laurent Mathis se rendaient dans le Maine-et-Loire pour affronter une formation angevine qui lutte pour son maintien en N1. 5e du classement, les Vosgiens arrivaient à Angers avec la volonté d’enchaîner un second succès de rang. Sauf que dès le début de match, l’équipe locale prenait les choses en main en dominant des Vosgiens, qui auront du mal à rentrer dans le match (7-2, 2e minutes de jeu). Il faudra attendre la 6e minute de jeu pour voir les coéquipiers du capitaine Loïc Gigant revenir à hauteur des locaux (11-11) et réussir à prendre les devants, avant le début du second quart-temps (18-20). Plus concentrés, les Gettistes revenaient avec plus de sérieux sur le parquet mais ils n’arrivaient pas à se détacher des Angevins (29-31, 15e). C’est même avec un score de parité (39-39) que les deux équipes rentreront aux vestiaires pour la mi-temps. Et, à l’image du début de match, le 3e quart-temps sera tout aussi indécis (54-54, 25e). Aucune des deux équipes ne réussissait à prendre le jeu à son compte et le match était toujours indécis (63-65). Le début de l’ultime quart-temps n’apportera aucun indice quant à l’identité du vainqueur (69-69, 35e). C’est finalement pendant le money-time que les hommes de Laurent Mathis craqueront (75-69, 37e). L’équipe locale réussissait là où les Vosgiens pêchaient et c’est Angers qui parvenait à s’ouvrir le chemin de la victoire (84-76).
Le bilan
11e défaite de la saison du GET Vosges à Angers, qui a tout de même pu compter sur un bon Slobodan Ocokoljic (8 points, 9 rebonds, 3 passes décisives) ou Loïc Gigant (13 points, 6 rebonds) mais aura manqué de poids dans la raquette, avec l’absence prolongée de son intérieur Kyle Tresnak.
