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Le Stéphanois Yan Gras considère « Steve Chainel comme un mentor »

Le 30 novembre 2016 par Bruno Veillon

L’un des plus grands espoirs du cyclo-cross national est vosgien. Yan Gras n’est pas parvenu à ce niveau par hasard. Le jeune homme est bosseur et reconnaît qu’il ne serait pas arrivé là sans le soutien de son modèle, le Stéphanois Steve Chainel.

Yan Gras, à l’aube de vos 21 ans, vous suivez une trajectoire qui rappelle celle d’un autre Stéphanois, Steve Chainel. Ces similitudes vous étonnent-elles ?
Yan Gras – Nous venons du même club et je suis en train de suivre ses traces, mais je suis encore loin de son niveau. Je rêve de connaître le même destin. L’EC Stéphanois met beaucoup de moyens dans le cyclo-cross pour former les jeunes. C’est certainement le secret de la réussite du club.

Aujourd’hui, vous êtes coéquipiers au sein du Cross team by G4. Est-ce une fierté ?
Y. G. – C’est sûr ! Quand j’ai débuté le vélo, Steve était un mentor. Je mesurais ma chance de voir un gars du club passer pro. Je l’imitais en allant rouler sur ses circuits d’entraînement. J’ai rejoint son équipe cet été. C’était une belle opportunité puisque je n’ai jamais eu de contact avec des équipes pro.

À quel âge avez-vous commencé le cyclisme ?
Y. G. – J’ai commencé à 4 ans. J’ai rapidement remporté mes premières courses. Je me suis aperçu que je prenais un certain plaisir à faire du cyclo-cross et que j’obtenais de meilleurs résultats.

C’est aussi par ce biais que vous décrochez vos premières victoires significatives ?
Y. G. – Oui, à 16 ans, j’ai obtenu mes premières victoires nationales. Je fais 3e au Championnat de France, avant de remporter une manche de Coupe cadet, l’année suivante. À 18 ans, je réalise mon premier podium en Championnat de France junior et j’obtiens mes premières sélections en équipe de France. L’année d’après est marquée par ma 3e place aux Championnat d’Europe, malgré une chute.

Ce résultat marque votre entrée dans la catégorie espoir ?
Y. G. – Une grosse marche, j’ai mis un peu de temps à m’affirmer. L’an dernier, j’ai réussi à prendre la 3e place de la Coupe de France et la 5e des mondiaux. Cette année, je veux réaliser un top 5 aux Championnats de France à Lanarvily (Bretagne), le 7 janvier, pour obtenir une sélection aux mondiaux qui se dérouleront au Luxembourg, fin janvier.

On a pu vous voir briller au Trophée du château d’Épinal ou à Saint-Etienne-lès-Remiremont…
Y. G. – Sans faire offense à mes adversaires, il serait inquiétant de ne pas être aux avant-postes sur ce genre de course. Ce sont d’excellentes étapes de préparation et c’est toujours agréable de courir chez soi.

En dehors du cyclo-cross, quels sont vos objectifs sur route ?
Y. G. – La route me permet de progresser et d’avoir une bonne ” caisse ” pour la saison hivernale. Cette année, je rejoins le team Macadam Cowboys de Dombasle. Je participerai à plusieurs courses régionales, dont le Tour de la Mirabelle, l’ex-Tour du Piémont Vosgien, où j’ai fini 30e en 2015, alors que je visais la victoire.

Vous êtes étudiant en fac de sport. Comment conjuguez-vous les études à votre passion ?
Y. G. – Je suis à Nancy la semaine pour préparer une licence Staps (dans le domaine sportif, N.D.L.R.). Je bénéficie d’horaires aménagés pour m’entraîner. Je me suis dessiné un circuit en périphérie et je m’entraîne régulièrement avec Vincent Sibille (Vôge VTT). Pas la même équipe, mais le même objectif. Le cyclisme est une grande famille.

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