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Gymnastique : la Vosgienne tient bon la barre à Épinal

Le 29 octobre 2019 par Clément Thiriau
Cypriane Pilloy s’entraîne au Pôle Espoir de Meaux et « matche » avec Épinal en compétition.

A l’image de sa pépite Cypriane Pilloy et de son équipe féminine, sans rivale sur la scène régionale, le club de gymnastique spinalien de La Vosgienne, en pleine croissance, fait forte impression sur les praticables. Si les compétiteurs tiennent le haut de l’affiche, tous les adhérents y trouvent leur juste place.

Dans le paysage sportif local, ils sont quelques-uns à pouvoir rêver des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cypriane Pilloy en fait partie. A 13 ans, la jeune gymnaste sociétaire du club de La Vosgienne, cinquième aux derniers championnats de France, tutoie déjà les sommets.

Très tôt, elle a affiché des aptitudes hors norme et fréquenté les collectifs nationaux. Pensionnaire du Pôle Espoir de Meaux (Seine-et-Marne) depuis 2017, où elle combine études et sport de haut niveau, elle est régulièrement appelée en équipe de France. Elle peut d’ailleurs espérer se faire une place pour les championnats d’Europe juniors qui auront lieu au printemps prochain à Paris.

Et sur la scène nationale, Cypriane Pilloy continue de porter le justaucorps spinalien. « C’est une fierté, évidemment, et une chance de l’avoir encore avec nous, reconnait Cyrille Vincent, président de La Vosgienne depuis 2015, mais ce n’est pas le modèle unique. On veut répondre présent à tous les étages, de la baby gym au haut niveau ».

En pleine ascension, le club peut aujourd’hui s’enorgueillir de fréquenter le Top 20 français en termes de résultats, grâce notamment aux performances de l’équipe féminine, promue en Division Nationale 2, l’antichambre de l’élite. Dans le Grand-Est, il n’est devancé que par l’ogre alsacien Haguenau.

« On a environ 360 adhérents aujourd’hui. Malgré nos 25 entraineurs bénévoles et l’implication des jeunes, on pourra difficilement aller au-delà. L’objectif est d’améliorer encore l’accueil et l’encadrement pour obtenir une labellisation ».

En vertu de son nouveau statut de membre de l’Association spinalienne omnisports (ASO), la Vosgienne peut espérer bénéficier de solutions communes concernant le transport, l’hébergement ou le suivi médical. Cyrille Vincent souhaite, en parallèle, se rapprocher du second club de gym spinalien, l’Alerte.

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