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Gauthier Klauss et Matthieu Péché en stage à Doubaï

Le 05 février 2013 par Bruno Veillon

Alors que la neige et le froid glacial ont refait leur apparition dans notre département, les céistes spinaliens Gauthier Klauss et Matthieu Péché sont à Doubaï (Emirats arabes unis) pour préparer leur saison.

Short, tee-shirt, tongs aux pieds et lunettes de soleil sur la tête, les deux céistes vosgiens, uniques représentants français en C2 aux Jeux Olympiques de Londres de 2012, viennent de terminer leurs stages professionnels de fin d’études. Ils sont actuellement en stage sportif de pré-saison à Doubaï afin de retrouver la forme et surtout “les automatismes que nous n’avons pu travailler lors des derniers mois”, avance Gauthier Klauss, ravi de retrouver son acolyte.

“Après avoir quitté les Vosges et ses températures négatives, nous avons embarqué à Lyon par 0°C, samedi dernier. Près de sept heures plus tard, nous atterrissions à Doubaï et sa vingtaine de degrés, en pleine nuit”, explique Matthieu Péché, les pieds dans le sable du désert.

Habitués à partir en stage de début d’année en Australie depuis quelques saisons, les deux Vosgiens n’ont pu renouveler à nouveau l’expérience mais “c’est un plaisir de pouvoir s’entraîner au chaud sans se prendre la tête, sur un nouveau bassin récent très intéressant. Il n’a pas été construit pour faire du canoë-kayak, à l’origine, mais davantage pour du rafting. Il n’y a pas de slaloms donc les créateurs font quelques aménagement pour que nous puissions évoluer normalement”.

Comme des Dark Vador !

Distant d’une centaine de kilomètres de l’aéroport de Doubaï, la base sportive où se situe le bassin a été un véritable périple à rejoindre par les deux membres du GESN (Golbey Epinal Saint-Nabord Canoë-kayak) : “Nous sommes arrivés avec tout notre attirail ce qui nous a obligé à rallier le bassin en plus de deux heures, dans les routes ensablées. Alors que sans le bateau de navigation et les pagaies nous n’aurions mis qu’une petite heure”, assure encore Matthieu.

Dépaysement garanti, donc, pour les KlaPé qui en profitent pour visiter les palais ou autres splendeurs dont le Moyen-Orient regorge. “Lors de nos temps de repos, nous cherchons à nous en mettre plein la vue. Mais nous n’oublions pas l’objectif de ce stage financé par la fédération. Nous sommes là pour retrouver nos repères. Cette année, nous comptons obtenir de bons résultats sur toutes les compétitions internationales”, avance Gauthier Klauss.

“Nous avons le couteau entre les dents, ajoute Matthieu Péché. Nous voulons arriver aux Piges prévues au mois de mai comme des Dark Vador. Maintenant, nous sommes reconnus et attendus. Nous devons faire une bonne saison”. Les Piges, épreuve sélectionnant les trois meilleurs C2 pour le circuit mondial, qui avaient permis au bateau vosgien de se qualifier pour les J.O., l’an dernier. Et qui pourraient leur ouvrir la porte à un titre mondial.

Encore deux semaines de stage pour les céistes français, avant un retour dans les Vosges le 16 février et un premier rendez-vous en Bretagne pour les Eurolympiques. “Trois courses qui réuniront bon nombre de kayakistes et céistes qui ont participé au Jeux de Londres. C’est le rendez-vous incontournable post J. O.”. Un bel avant gout de la longue saison qui les attend.

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