À la découverte de la marche nordique dans les Vosges
Après les agapes des fêtes de fin d’année, il convient d’accrocher au mur l’agenda de vos bonnes résolutions ! Et si en 2017, vous vous accordiez une nouvelle activité sportive ? On vous emmène découvrir la marche nordique, accessible à tout âge.
Essentiel s’il en est, notre patrimoine physique doit être valorisé et protégé. Nous avons cherché quel sport vite accessible et économiquement peu onéreuse, saurait retenir votre attention, quelque soit votre âge et votre condition physique.
Il existe une activité encore plus complète que la natation et moins chère que le vélo, implantée depuis plus de 50 ans dans les pays scandinaves : la marche nordique, rencontrée aussi sous son appellation anglo-saxone de Nordic-Walking.
Simplement une forme de marche active agrémentée de bâtons légers qui équilibrent, stabilisent et propulsent… On retrouve la gestuelle du skieur de fond au pas alternatif, avec le haut du corps qui travaille tout autant que le bas.
L’appareil cardio-respiratoire fonctionne en intensité basse à modérée ; idéal pour brûler quelques tissus adipeux incongrus. Les muscles et les articulations fonctionnent sans contraintes, l’équilibre apporté par le mouvement des bâtons valide ce confort.
Au bout de quelques séances, la technique est déjà maîtrisée, on peut alors occuper son esprit à apprécier le décor proposé par la nature. Les pentes douces des contreforts montagneux, les massifs boisés, les chemins escarpés, les plans d’eau ou les descentes de rivières seront autant de parcours à la mesure de vos progrès.
En moins de dix ans, la marche nordique a conquis déjà plus de 10 millions d’Européens. En décrochant sa délégation du ministère de la jeunesse et des sports, la discipline s’est codifiée, les encadrants se sont formés et le matériel a évolué.
L’idée même du sport santé
Une séance de marche nordique démarre par 10 minutes d’assouplissement et d’échauffement, puis par groupe de niveau, on peut évoluer entre une à deux heures, sur un parcours plus ou moins exigeant, à allure plus ou moins rapide. Le corps de la séance reprendra aussi des points techniques, quelques ” tracas ” de terrain à passer sans se mettre en danger : rondins, flaques d’eau, descentes abruptes…
Puis, c’est le retour et le passage obligé par 10 minutes d’étirements et d’assouplissements, en fait le temps d’un léger débriefing. Le tout évidemment dans une ambiance amicale. Côté matériel, de simples baskets peuvent convenir, du moins au début, ensuite mieux vaut des chaussures avec les semelles bien crantées.
En fonction de la météo, vous multiplierez les couches de vêtements, en faisant attention de ne pas trop vous couvrir. Avec 80 à 90 % des groupes musculaires en action, on transpire vite !
Bien sûr, il vous faudra acquérir les fameux bâtons ultra-légers, mélange de fibre de verre (pour l’absorption les vibrations) et sa carbone (pour sa résistance), dont les prix ont tendance à baisser, sous la pression d’une forte concurrence. Ils se composent en bas, d’une pointe fine en tungstène qui assure le contact au sol, quand en haut, la poignée en liège allie confort et maintien.
Mais toute la subtilité de cet instrument se trouve dans le gantelet qui relie la main au bâton, en séparant le pouce des autres doigts, il permet une grande souplesse dans la phase de poussée. La plupart des clubs proposent des bâtons en prêt lors des sessions découvertes.
Une fois la sortie effectuée, le temps de récupérer un peu, une agréable sensation de fatigue saine, une certaine légèreté, un équilibre des fonctions de base, se laissera ressentir. De quoi vous permettre d’apprécier les bienfaits physiologiques de la marche nordique.
Et si c’était remboursé par la Sécurité Sociale ? Une discipline passée très rapidement d’un statut de phénomène de mode à celui d’une activité en pleine essor, qui trouve dans notre département un cadre à sa dimension.
Renseignez-vous, il y a surement une section marche nordique sur votre lieu de résidence.
Jean-Charles Noël
