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Concours International d’Épinal : les globe-trotteurs du piano !

Le 24 mars 2017 par Jordane Rommevaux
Le Concours International de piano débute à Epinal, ce samedi.

Tous les deux ans, le Concours international de piano d’Épinal attire de jeunes virtuoses venus du monde entier. Une soixantaine de participants tenteront d’atteindre la finale, tremplin vers une future carrière. Parmi eux, Sonya Pigot, pianiste australienne de 20 ans.

Sonya, vous participez au Concours international de piano d’Épinal pour la seconde fois. Comment avez-vous connu ce concours ?

Sonya Pigot – Je suis venue à Épinal pour la première fois en 2015, lorsque j’avais 18 ans. J’ai découvert le concours en cherchant des compétitions sur Internet. C’était ma toute première participation dans un concours international de piano, je ne suis pas allée au-delà de la première épreuve mais c’était vraiment enrichissant. Cette fois, j’aimerais aller plus loin. J’adorerais jouer un concerto pour la finale  ! La sensation d’être entourée par la musique de tous les côtés, et d’avoir un dialogue avec tant de musiciens, est, pour moi, la vraie définition d’une performance.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à ce concours ?

S. P. – Participer à une compétition internationale de piano est un très bon apprentissage. Il y a tellement de pianistes de haut niveau, c’est très inspirant et ça permet de voir jusqu’où tu peux aller. Les juges donnent aussi de très bons retours avec des entretiens personnels, ils expriment leurs impressions.

Quel est votre niveau musical actuel ?

S. P. – J’ai commencé le piano à l’âge de quatre ans, et je suis maintenant au Royal College of Music à Londres. J’ai auparavant obtenu ma licence en musique en Australie (LMusA) le plus haut niveau d’études musicales à l’Australian Music Examinations Board (NDLR : une prestigieuse école de musique), avant d’auditionner et d’être reçue à Londres. J’ai beaucoup réfléchi à l’idée de continuer mes études en Australie, mais l’Europe est à mon sens, le centre du monde musical !

Ce concours pourrait-il être un tremplin dans votre carrière musicale ?

S. P. – C’est avant tout une très bonne expérience. Ça pourrait être un tremplin pour ma carrière, mais les concours sont toujours très compliqués et peu importe à quel point tu es préparé, tu ne peux jamais savoir ce que les examinateurs vont en penser. Mais j’ai vu d’autres pianistes accomplir de grandes choses après avoir réussi à Épinal.

Lors de votre arrivée, vous serez accueillie dans une famille vosgienne ?

S. P. – Oui, je serai dans une famille à Épinal pendant mon séjour. C’est vraiment génial que le concours mette cela en place pour les participants ! Cela rend les choses beaucoup plus faciles, cela permet de goûter au « mode de vie français » et d’apprendre beaucoup. Je pense qu’en France et en Europe on apprécie beaucoup plus la musique qu’en Australie, et je trouve cela formidable.

Avez-vous des appréhensions pour ce concours ?

S. P. – Oui. N’importe quel musicien, s’il est vraiment honnête, aura toujours des appréhensions avant un concours ou une performance musicale, tout simplement parce qu’on travaille tellement dur et tellement longtemps, sur tellement de morceaux. On s’investit énormément, à tel point que ces morceaux finissent par faire partie de nous. Le trac fait aussi partie du travail de musicien !

Concours international de piano d’Épinal

Du samedi 25 mars au dimanche 2 avril

Épreuves éliminatoires au théâtre municipal d’Épinal

Finale dimanche 2 avril à 15 h

Rotonde de Thaon-les-Vosges

Tarifs : 16 / 20 €

www.concours-international-piano-Épinal.org

Tél. 03 29 82 53 32

La candidate australienne Sonya Pigot.

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