Renouveler les forêts vosgiennes
Avec l’épidémie de scolyte qui fait rage dans le Grand-Est, les forêts vosgiennes ont perdu de leur splendeur. Pour y remédier, et surtout renouveler nos forêts, le Gouvernement a intégré le dispositif « renouvellement forestier » dans son plan France Relance.
Depuis plusieurs années, les forêts vosgiennes subissent les conséquences du dérèglement climatique. Notamment avec les épidémies de scolytes qui ravagent les épicéas. Pour tenter d’y remédier, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, veut « reconstituer la forêt de demain ». Il a donc annoncé l’ouverture de la plateforme de dépôt dématérialisée des demandes d’aide au titre du dispositif « renouvellement forestier » du plan France Relance. Ces mesures viennent soutenir les propriétaires forestiers, privés ou publics, qui investissent pour adapter leurs forêts au changement climatique, ou pour améliorer leur contribution à son atténuation.
Un mal qui fait rage
Dans les Vosges, les forêts sont durement touchées par des épidémies de scolytes. Ces petites bêtes causent de grands ravages : les femelles creusent des galeries sous l’écorce pour y déposer leurs œufs. Initialement déclenchée dans la région Grand-Est, cette épidémie se repend de la moitié nord de la France à l’Auvergne Rhône-Alpes. Elle laisse derrière elle des épicéas dépéris, dont les aiguilles virent au brun avant de disparaître totalement. De plus, cette essence, généralement utilisée comme bois de charpente ou de menuiserie, est déclassée par les scieries. C’est-à-dire qu’elle a perdu de sa valeur et donc qu’elle n’est plus bonne pour son usage premier.
Déposer son dossier
Pour y participer, les propriétaires forestiers, privés ou publics, doivent déposer une demande d’aide par voie dématérialisée. Elles doivent être complétées et signées sur le site des télé services du GIP ATGeRI. Attention, au préalable, le demandeur doit solliciter un identifiant d’authentification, ainsi qu’un code d’accès à l’adresse plan.relance@gipatgeri.fr. Ces dossiers permettront d’améliorer, adapter, régénérer ou reconstituer 45 000 hectares. Le tout avec près de 50 millions d’arbres, basé sur trois volets. La reconstitution des peuplements sinistrés par la sécheresse, l’adaptation des peuplements vulnérables face au changement climatique et la conversion de peuplements forestiers pauvres pour améliorer leur contribution à l’atténuation au changement climatique.
