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Primaire, collège et lycée : conseils pour une rentrée 100% sereine

Le 03 septembre 2013 par Bruno Veillon

Parmi les nombreux écoliers vosgiens qui font leur rentrée, certains feront leur premiers pas en primaire, collège ou lycée. Une première expérience enthousiasmante pour les enfants mais plus stressante pour les parents…

L’entrée en primaire

Le CP c’est le début des grands apprentissages et de l’entrée dans le système scolaire à proprement parler. Apprendre à lire, écrire, compter, nos “grands” de l’école maternelle vont devenir à nouveau les “petits” de la grande école et devoir quitter le royaume du jeu pour celui du verbe “savoir”.

La confiance en soi

Évidemment, chacun a en ligne de mire la réussite de son enfant, mais apprendre, c’est accepter de se tromper, de faire des erreurs, que le résultat ne soit pas parfait. Le rôle des parents est surtout de l’aider à garder confiance en lui et de faire confiance à son enseignant. Apprendre c’est acquérir une méthode de travail et cela compte autant que la capacité à mémoriser des informations.

Pour cela soutenez-le dans son apprentissage, portez de l’intérêt à ce qu’il fait sans pour autant faire à sa place. Il existe plein de façon de mettre en pratique ses connaissances en lecture et en calcul, comme en réalisant avec lui un gâteau au chocolat, une délicieuse façon de goûter la connaissance en veillant toutefois à ne pas surestimer les siennes (il n’est qu’en CP).
Les besoins de l’enfant sont simples : apprendre à s’organiser, à ne pas avoir peur de se tromper, et s’inscrivent dans le dialogue. Il est important que les parents créent un lien entre l’enfant et l’école, qu’ils soient à l’écoute de son bien-être en classe, sans pour autant lui faire subir un interrogatoire ; il a bien le droit d’avoir son petit jardin secret.

Éviter la pression inutile

“Houlala, tu rentres à la Grande école ! “, “Tu vas savoir lire !”, tout cela votre enfant le sait déjà. Le CP c’est important, alors veillez à ne pas rajouter une couche de stress. Au contraire, évitez les comparaisons avec son grand frère ou sa cousine et, si ses résultats sont bons, ne lui faites pas brûler les étapes au risque de lui faire subir un échec. Cours, soutien, devoirs, activités extra scolaires, laissez lui le temps de respirer et de regarder les mouches voler, de vivre sa vie d’enfant.

L’entrée au collège

L’entrée en sixième marque l’entrée dans l’adolescence et la revendication d’une plus grande autonomie, c’est aussi l’entrée dans un établissement plus grand et complexe doté d’une organisation et de repères différents (plusieurs professeurs, un emploi du temps, le changement de salle à chaque cour, l’utilisation du carnet de liaison et du cahier de texte…). 

Même si en CM2 les élèves sont bien préparés à ces changements, ils vont néanmoins redevenir les “petits de la cour” et peuvent craindre de se retrouver isolés, malmenés par les troisièmes et avoir à affronter des situations de stress liées à la pression de la réussite scolaire, le passage du brevet, les choix d’orientation. L’année de sixième est pour beaucoup de parents l’année de tous les dangers, une étape dans la scolarité de leur enfant qui va leur demander, pour la première fois, d’être présents tout en marquant une distance.

L’entrée au lycée

Filière générale, technologique, professionnelle… il a fallu faire des choix d’orientation en troisième, passer le Brevet et s’inscrire dans l’établissement retenu. Si la seconde est encore une année de détermination et de transition qui amène l’adolescent à affiner son choix vers une filière qui préfigurera la suite de ses études, l’échéance que tous ont déjà en tête c’est le bac. L’ambiance pré-ado du collège n’est plus qu’un souvenir, certains peuvent être impressionnés par la taille de l’établissement, le nombre d’élèves en classe (souvent près de 35) et avoir une impression de perte de repères et d’anonymat les premiers jours.

Ce qui change par rapport à la seconde

En seconde le programme est plus lourd, les lycéens doivent pouvoir absorber un contenu de cours plus important et plus complexe dans chaque matière. Plus question de regarder les mouches voler, il faut prendre des notes, un apprentissage qui peu prendre du temps et poser des difficultés. Suivre et réviser ses cours ne suffit plus, un travail personnel plus important est attendu de l’élève. Pour les bac pro, c’est un peu différent car “professionnalisation” rime avec recherche de stages en entreprise et, en parallèle des matières générales, l’apprentissage de leur futur métier.

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