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3 300 kilomètres de routes vosgiennes à déneiger

Le 21 décembre 2012 par Bruno Veillon

Au volant des chasse-neiges et des véhicules de salage, ils sont 250 agents à veiller à la sécurité des routes vosgiennes. Rencontre avec Jean-François Rossini, agent au Service Routes (anciennement DDE).

Jean-François Rossini, huit ans de métier. Pour lui, une nuit d’astreinte en période de risque de chutes de neige ou de verglas, c’est d’abord la certitude de ne dormir que d’un oeil : ” Je dors mal dans ces moments-là, je sais qu’à tout moment je peux être appelé. ” Son malade à lui c’est la route, quand elle est verglacée ou enneigée. Sa mission : au volant d’un chasse-neige et d’une saleuse, s’assurer de rendre la voie aux milliers d’automobilistes vosgiens. 

Il passe ses soirées avec un petit compagnon électronique, le téléphone portable du Service Routes qui sonne dès les premiers flocons. En cas d’intempéries ou de chutes de neige, 30 minutes plus tard, il est au volant d’un camion chargé de 5 tonnes de sel ou de saumure. Quand ça se passe bien l’intervention dure en moyenne 2h30. Quand ça va mal, les aiguilles tournent sur le cadran de la montre. 

Environ 5 millions d’euros par saison hivernale

Comme Jean-François, il y a au total 250 agents sur les routes vosgiennes, 87 camions et une cellule de 9 personnes au PC Routes à Golbey. Un vrai bunker avec téléphones et ordinateurs, faces à une immense carte géographique où sont recensées les 3 300 kilomètres du réseau (en-dehors des autoroutes et des nationales). L’état des chaussées est classé en fonction de la viabilité, de 1 pour une circulation normale à 4 pour une circulation impossible : ” La dernière fois c’était durant l’hiver 2011 sur la route des Crêtes, des congères énormes cumulées à des pluies verglaçantes “, se souvient Gilbert Valentin, responsable de la Cellule opérationnelle de coordination routière. 

A ce moment-là, seuls les chasse-neiges peuvent circuler. A noter que le département veille à utiliser avec parcimonie le sel qui impacte faune, flore et cours d’eau, en gérant au gramme près le dosage. Un dispositif dont le budget revient à environ 5 millions d’euros par hiver pour le Conseil général des Vosges.

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